OTAN : Une vague de corruption massif secoue
2 min read
Plusieurs conseillers sont accusés d’avoir accepté des pots-de-vin de plusieurs dizaines de milliers d’euros dans le cadre de contrats de vente d’armes, d’explosifs et de carburant militaire, selon une enquête conjointe des médias La Lettre, Le Soir, Knack et Follow The Money.
Insécurité professionnelle
Au cœur de l’affaire se trouvent des employés de l’Agence OTAN de soutien et d’acquisition (NSPA), basée au Luxembourg. Ils sont soupçonnés d’avoir transmis des informations confidentielles à des entreprises, leur conférant ainsi un avantage indu pour l’obtention de marchés publics.
Ironiquement, c’est l’agence chargée d’aider 32 États membres de l’OTAN à acquérir, gérer et entretenir leurs systèmes d’armes qui aurait donné l’alerte. Cette alerte a donné lieu à des enquêtes, d’abord en Belgique, puis aux États-Unis et aux Pays-Bas.
Deux mandats d’arrêts
Les 12 et 13 mai, une série de perquisitions et d’arrestations ont été menées dans six États membres de l’OTAN, dont l’Espagne, l’Italie et la Suisse.
Le ministère américain de la Justice a brusquement abandonné toutes les poursuites et révoqué deux mandats d’arrêt. Cependant, les enquêtes se poursuivent en Europe. En Belgique, un ancien expert en démilitarisation de la NSPA est toujours en détention, et plusieurs de ses complices présumés ont été arrêtés. D’autres opérations ont également été menées aux Pays-Bas.
Lire plus : USA : Trump signe un décret sur le rachat de TikTok