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Égypte : Hausse de 10 à 13 % des prix du carburant

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Le gouvernement égyptien a approuvé, par publication au Journal officiel, une augmentation générale du prix des produits pétroliers, allant de 10,5 % à 12,9 %, selon le type de carburant. Il s'agit de la deuxième augmentation en moins d'un an, après une hausse de 15 % en avril.
Égypte : Hausse de 10 à 13 % des prix du carburant
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Ces changements s’inscrivent dans le cadre d’un programme de réformes économiques visant à réduire le déficit budgétaire et à équilibrer la balance courante, dans le cadre d’un accord de financement de 8 milliards de dollars avec le Fonds monétaire international.

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Gel des prix carburant

Parmi les augmentations significatives, le prix du diesel, carburant essentiel pour les transports et l’agriculture, est passé de 15,50 à 17,50 livres égyptiennes par litre. Différents types d’essence ont également connu des hausses significatives : l’essence à indice d’octane 80 coûte désormais 17,75 £, l’essence à indice d’octane 92 19,25 £ et l’essence à indice d’octane 95 21 £.

Dans un contexte économique instable, tant au niveau national qu’international, le ministère égyptien du Pétrole a annoncé un gel des prix pour au moins douze mois. L’objectif de ce gel est d’offrir une certaine prévisibilité aux entreprises tout en prévenant une inflation excessive chez les ménages.

FMI met la pression

Le gouvernement entend maintenir l’exploitation des raffineries locales à pleine capacité tout en honorant ses obligations financières envers ses partenaires internationaux. Des mesures incitatives seront maintenues pour stimuler la production nationale de carburant et réduire la dépendance aux importations, qui s’élevait à 500 millions de dollars au deuxième trimestre, contre 400 millions de dollars un an plus tôt.

L’Égypte reste sous la pression du FMI, qui conditionne son soutien financier à une réduction progressive des subventions sur les carburants, l’électricité et certains produits alimentaires. Dans ce contexte, le gouvernement s’est engagé à aligner les prix intérieurs sur les coûts réels jusqu’à la fin de l’année, tout en continuant de subventionner partiellement le gazole, en compensant ce soutien par des hausses de prix pour les autres carburants.

Selon les données de la Banque centrale, le déficit du compte courant a atteint 2,2 milliards de dollars au deuxième trimestre, un indicateur clé que les autorités cherchent à corriger par un resserrement de la politique budgétaire.

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