États-Unis : Trump veut contrôler Gaza, le Hamas répond « absurdité »

Trump apporte une intention de conquête

Deux semaines après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, le président américain a annoncé mardi son intention de prendre le contrôle de la bande de Gaza afin de la déminer, de la raser et de la reconstruire, lors d’une rencontre avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu à Washington.

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Donald Trump déclare  : « Les États-Unis prendront le contrôle de la bande de Gaza et nous ferons un travail remarquable, nous la posséderons et serons responsables du démantèlement de toutes les dangereuses bombes non explosées et autres armes sur le site, nous nivellerons le site et nous nous débarrasserons des bâtiments détruits, nous l’aplanirons, nous créerons un développement économique qui fournira un nombre illimité d’emplois et de logements pour les habitants de la région.»

Une vision absurde

Le porte-parole du Hamas, Sami Abu Zuhri, a qualifié ces propos d’« absurdes » et de « ridicules » et a averti que si les États-Unis intervenaient dans la bande de Gaza, ils risquaient de déstabiliser le Moyen-Orient.

La suggestion du président américain de « simplement nettoyer » la bande de Gaza et de déplacer ses habitants vers des zones « plus sûres » comme l’Égypte ou la Jordanie a suscité une intense indignation internationale. Ces pays ont fermement rejeté l’idée.

Une politique didactique

La proposition ajoute Gaza à une liste croissante de territoires que Donald Trump a déclaré vouloir contrôler, notamment le Groenland, le Canada et le canal de Panama. Pour Donald Trump, l’objectif à long terme est de transformer Gaza en la « Côte d’Azur » du Moyen-Orient et de faire de la région une destination prospère et attractive.

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