Afrique : Les 10 pays les plus corrompus en 2024
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Une hausse inquiétante de la corruption dans le monde
L’ONG Transparency International, qui publie chaque année l’indice de perception de la corruption, a révélé que 47 pays sur 180 ont obtenu en 2023 leur pire note depuis l’adoption de la méthodologie actuelle en 2012. Dans son rapport 2024, l’organisation souligne que « les niveaux de corruption dans le monde restent alarmants et que les efforts pour les réduire s’essoufflent ».
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Par ailleurs, Transparency International met en garde contre les risques que représente la corruption pour les efforts de lutte contre le changement climatique. Le manque de transparence et d’outils de responsabilité favorise le détournement des fonds alloués à cette cause. De plus, « l’influence indue », exercée principalement par le secteur privé, entrave l’adoption de politiques climatiques ambitieuses.
Evaluation de la corruption en Afrique
L’indice de Transparency International repose sur 13 sources de données provenant notamment de la Banque mondiale, du Forum économique mondial et de sociétés spécialisées dans la gestion des risques. Chaque pays est noté sur une échelle de 0 à 100, où 0 signifie « très corrompu » et 100 « très propre ».
La moyenne mondiale de l’indice est restée stable par rapport à 2023, s’établissant à 43 points. Toutefois, plus des deux tiers des pays affichent un score inférieur à 50, indiquant un niveau élevé de corruption.
En Afrique subsaharienne, la situation est encore plus critique, avec une moyenne régionale de seulement 33 points, soit la plus basse au niveau mondial.
Les 10 pays africains les plus corrompus en 2024
- Soudan du Sud
- Somalie
- Libye
- Érythrée
- Guinée-Équatoriale
- Soudan
- Burundi
- République démocratique du Congo
- Zimbabwe
- Guinée-Bissau
Le Soudan du Sud arrive en tête du classement avec seulement 8 points, surpassant la Somalie, qui enregistre une légère amélioration avec 9 points.
Les perspectives pour l’Afrique
L’Afrique doit renforcer ses mécanismes de gouvernance, favoriser la transparence et lutter efficacement contre les abus de pouvoir. Sans réformes structurelles, la corruption continuera d’entraver le développement économique et social du continent.
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