Environnement : l’ONU donne l’alerte sur l’arrêt du fléau de la pollution plastique
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La réalité en Afrique
Le directeur du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), Inger Andersen affirme « La façon dont le monde produit, consomme et dispose du plastique a créé un désastre (…). Nous devons en faire plus ».
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Il rajoute également « Nous l’utilisons avec abondance et de façon inutile : les pailles, les verres, les sacs, les protections pour le transport des marchandises. Il y a beaucoup à faire au niveau des Etats, mais aussi du secteur du transport. »
La production annuelle de plastique a plus que doublé en 20 ans pour atteindre plus de 430 millions de tonnes. Il pourrait tripler d’ici 2060 si rien n’est fait.
La première version d’un futur traité international sur la pollution plastique doit être rédigée d’ici novembre, en vue de finaliser le texte d’ici fin 2024, selon une résolution adoptée par 175 pays à Paris la semaine dernière.
L’Afrique au cœur des plastiques
La Journée mondiale de l’environnement, qui fête lundi son 50e anniversaire, s’est déroulée à Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire, où, comme dans grand nombre des villes du continent, la pollution plastique est un fléau majeur.
Le débat est alors ouvert « En Afrique, pourquoi nous avons tant de plastique ? Parce que les gens n’ont pas d’eau potable alors ils en achètent en sachets ou en bouteille. Pourquoi y a-t-il autant de déchets dans les rues ? Parce qu’il n’y a pas d’infrastructure de collecte, a déploré Mme Andersen, saluant toutefois l’ouverture au dialogue des autorités ivoiriennes sur le sujet. »
En 2013, le gouvernement de la Côte d’Ivoire a décidé d’interdire la production, la vente, la possession et l’utilisation de sacs en plastique. Mais la mesure est encore peu appliquée dans le pays.
Les deux tiers des produits en plastique dans le monde ont une durée de vie courte et se transforment en déchets après une ou quelques utilisations.
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