Togo : l’inflation menace les forêts
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La décision est entrée en exécution vendredi. Une telle décision provient d’un dialogue entre le gouvernement et les importateurs. Cependant, pour les consommateurs, de telles baisses de prix ne suffisent pas. Le chauffeur de taxi, Falcofi, n’était pas content, il déclare : « C’est un coup dur. La bouteille de 10 euros est passée à environ 16 euros. Ils viennent de procéder à cette petite réduction. La situation demeure difficile ».
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Le regard vers le charbon de bois
Il faut donc brûler tout le bois. Les consommateurs optent pour des sources d’énergie alternatives, telles que le charbon de bois, malgré son impact sur la conservation des forêts. Pour cela, une vendeuse de charbon de bois, dénommé Abla Dovi s’exclame : « On espère qu’ils ne vont pas nous créer des problèmes en interdisant la vente du charbon, le charbon est un peu cher, mais le gaz butane l’est encore plus en ce moment. La bouteille de 10 euros et passée à plus de 16 euros ».
Les défenseurs des consommateurs demandent le maintien des subventions si le contexte mondial est souvent invoqué pour justifier la hausse des prix du gaz au Togo. A cet effet, le président de la ligue togolaise des consommateurs, Emmanuel Sogadji : « C’est que le prix en international a tentation à être en hausse mais nous pensons que les contextes ne sont pas les mêmes. Le pouvoir d’achat n’est pas le même au Togo, les salaires n’ont pas les mêmes niveaux et que chercher à vouloir supprimer les subventions sur les produits pétroliers notamment sur le gaz c’est encourager la déforestation ».
Les organisations de la société civile ont appelé le gouvernement togolais à abandonner un projet d’ouverture du secteur du gaz et à s’attendre à ce que le produit revienne aux prix traditionnels.
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