Vatican : Décès du Pape François, l’église catholique mondiale en deuil
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Premier pape originaire d’Amérique du Sud, élu en 2013 après la démission de Benoît XVI, François laisse derrière lui un héritage complexe, entre ouverture sociale, gestes envers les marges de l’Église et profondes divisions internes.
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Un pontificat marqué par la maladie et la proximité avec les fidèles
Le pape souffrait depuis plusieurs années d’une pathologie pulmonaire chronique, liée à une ablation partielle d’un poumon dans sa jeunesse. En début d’année, il avait été hospitalisé 38 jours à la suite d’une double pneumonie.
Sa dernière apparition publique remonte au dimanche de Pâques, où il avait béni la foule place Saint-Pierre, avant de saluer les fidèles en papamobile. La veille, il avait reçu le vice-président américain JD Vance.
Un testament simple, à l’image de son message
Dans un document daté du 29 juin 2022, François avait exprimé le vœu d’être enterré simplement à la basilique Sainte-Marie-Majeure, sous une dalle portant l’unique inscription Franciscus.
« La souffrance vécue dans les derniers temps de ma vie, je l’ai offerte au Seigneur pour la paix dans le monde et la fraternité entre les peuples. »
Un pape réformateur, à la fois acclamé et contesté
Considéré comme un réformateur courageux par ses soutiens, et comme une figure clivante par ses détracteurs, le pape François aura bouleversé les équilibres internes de l’Église catholique. Il s’était ouvert au dialogue avec les catholiques LGBTQ+, avait lancé une refonte de la Curie romaine, tout en réprimant certaines dérives traditionalistes. Des choix qui lui ont valu l’hostilité d’une frange conservatrice.
Avec sa disparition, l’Église entre dans la période de Sede Vacante. Un conclave se tiendra dans les prochaines semaines pour élire le 267e successeur de Saint Pierre.
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