Vatican : Mort du Pape François, quel cardinal parmi les 8 pour succéder ?
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S’il est toujours difficile de prédire l’issue d’un conclave, plusieurs noms émergent déjà dans les couloirs du Vatican. Parmi eux, un archevêque français, mais aussi des figures marquantes venues de tous les continents.
Cardinal Pietro Parolin : le diplomate italien favori des parieurs

Âgé de 70 ans, le cardinal Pietro Parolin est considéré comme un homme de consensus, à l’aise entre les sensibilités progressistes et conservatrices.
Secrétaire d’État du Vatican depuis 2013, il a négocié des accords clés, notamment avec la Chine.
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Peu engagé dans les débats internes polarisants, il reste pourtant ferme sur certains sujets : il a qualifié le mariage homosexuel de « défaite pour l’humanité », et s’oppose à la bénédiction des couples de même sexe.
Discret, polyglotte, son seul handicap : son manque d’expérience pastorale de terrain.
Cardinal Jean-Marc Aveline : un visage français et réformateur

À 66 ans, Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille, incarne une ligne proche de François, notamment sur les questions migratoires et les relations interreligieuses.
Surnommé « Jean XXIV » dans certains cercles, il est décrit comme simple, chaleureux, accessible, mais son italien encore approximatif pourrait peser dans une fonction qui exige une maîtrise des subtilités du Vatican.
Cardinal Péter Erdo : le théologien conservateur et multilingue

Le Hongrois Péter Erdo, 72 ans, est un poids lourd européen, influent en Europe et en Afrique.
Conservateur sur le plan théologique, il est pragmatique et respecté, mais ses réserves sur l’accueil des réfugiés en 2015 pourraient jouer contre lui. Il dispose toutefois d’un atout linguistique majeur : il parle cinq langues, dont le russe.
Cardinal Peter Turkson : une figure africaine entre Vatican et pastorale

À 76 ans, le Ghanéen Peter Kodwo Appiah Turkson pourrait devenir le premier pape subsaharien.
Proche des thématiques climatiques et sociales, il a joué un rôle clé à la Curie romaine, mais sa récente médiatisation alimente des soupçons de campagne déguisée, malgré ses déclarations :
Il affirmait en 2023 prier « contre » son élection.
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Cardinal Matteo Zuppi : l’héritier italien de François

Appelé « le Bergoglio italien », Matteo Maria Zuppi, 69 ans, est archevêque de Bologne.
Proche des pauvres, défenseur du dialogue interreligieux, il a une image moderne et sociale.
Son point faible : une gestion jugée timide des affaires d’abus au sein de l’Église italienne.
Cardinal Juan José Omella : la voix espagnole de la justice sociale

À 79 ans, Juan José Omella, archevêque de Barcelone, séduit par sa sobriété de vie et son engagement en faveur des plus pauvres.
Proche du pape François, il siège depuis 2023 dans le cercle restreint de ses conseillers.
Mais il a été rattrapé par la crise des abus sexuels dans l’Église espagnole, et son remise en question des chiffres pourrait peser lourd dans le conclave.
Cardinal Mario Grech : le médiateur maltais du Synode

Le cardinal Mario Grech, 68 ans, secrétaire général du Synode des évêques, a su évoluer de conservateur discret à réformateur affirmé.
Respecté pour sa capacité à dialoguer entre camps opposés, il bénéficie d’une grande visibilité au sein du collège cardinalice, ce qui en fait un candidat stratégique, soutenu à la fois à droite et au centre.
Cardinal Luis Antonio Tagle : le « François asiatique »

Originaire des Philippines, Luis Antonio Gokim Tagle, 67 ans, est un homme de foi et de terrain, engagé pour la justice sociale.
Apprécié de François, il a dirigé Caritas Internationalis, mais a été écarté dans une affaire de gouvernance interne.
Bien qu’non impliqué personnellement, ce contexte pourrait fragiliser sa candidature.
S’il était élu, il deviendrait le premier pape asiatique de l’histoire.
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