La vente aux enchères d’œuvre africaine en France
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Sous l’appellation de Nil, le masque en bois est utilisé au cours de diverses cérémonies traditionnelles gabonaises. Pendant l’enchère, des responsables gabonais étaient présents dans la salle, et proclamaient la restitution du bien historique au peuple Fang du Gabon.
Accompagnés, les manifestants ont déserté la salle de vente dans la tranquillité, mais ont poursuivi la revendication au seuil du bâtiment. Ange Mbougou, secrétaire général de l’Association des Gabonais de Montpellier déclare : « Nous avons des biens qui sont dérobés en Afrique et qui sont vendus ici illégalement. Nous et toutes les personnes ici présentes contestons cette vente, nous avons pris les mesures juridiques nécessaires pour que ces œuvres soient restituées, comme partout en Afrique. »
En effet, la vente aux enchères portait aussi sur une chaise de la tradition congolaise qui a valu une somme de 44 000 euros. De même, en 2006, un masque Fang semblable avait été vendu au cours d’une enchère à Paris à un budget de 5,9 millions d’euros.
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