La Méditerranée, un champ de repos d’âme de migrants
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A peu près 3 000 migrants essayant de rejoindre l’Europe sont décédés en mer l’année passée, soit le double en 2020, d’après l’ONU, qui souhaite avoir des « alternatives » à ces traversées désespérées et dangereuses.
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Un climat défavorable
La porte-parole du haut-Commissariat aux réfugiés (HCR), Shabia Mantoo déclare : « Nous savons que les conditions météorologiques étaient assez défavorables dans la région. Malheureusement, c’est un crève-cœur de voir une nouvelle tragédie en mer et la perte de tant de vies. Il faut donc vraiment une action concertée pour remédier à la situation des personnes qui recourent à ces voyages très dangereux et risqués en l’absence de voies alternatives suffisantes pour assurer leur sécurité. »
D’après le HCR, les voyages en mer depuis les pays côtiers d’Afrique de l’Ouest comme le Sénégal, la Mauritanie ou les îles Canaries sont longs et dangereux et peuvent prendre jusqu’à 10 jours. La Méditerranée est la route migratoire la plus meurtrière au monde, avec plus de 17 000 morts et disparus depuis 2014.
Le risque de l’immigration illégale
Shabia Mantoo, la porte-parole du haut-Commissariat aux Réfugiés, reste soucieuse, bien qu’une chute flagrante de la mise en navigations de ces embarcations en mer. Elle déclare : « Donc, la tendance depuis 2015 est à la baisse. Cela dit, les voyages deviennent plus dangereux. Nous voyons le nombre de morts augmenter. En 2021, malgré 120 000 arrivées, plus de 3 200 personnes ont été déclarées mortes ou disparues sur ces routes et lors de ces voyages. Ces voyages sont donc de plus en plus meurtriers. …. »
Le haut-Commissariat aux Réfugiés affirme que les routes terrestres sont tout aussi dangereuses pour les migrants. Ils sont fréquemment victimes de nombreuses violations des droits de l’homme, à savoir la violence sexuelle ou l’esclavage.
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