Mozambique : réintégration des rhinocéros blancs au parc naturel
2 min read
Les rhinocéros ont été réintégrés au sein du parc national de Zinave dans la vision de restaurer la faune et d’exciter l’économie locale. Un parc qui a reçu 2 400 animaux de 14 espèces différentes relâchés dans son enceinte depuis 2015. La faune du parc de 408 000 km2 localisé dans le sud de la nation avait été massacrée par le braconnage et un conflit civil de plusieurs décennies qui s’est achevé en 1992.
Une relance du tourisme
Le PDG de Peace Parks Foundation (PPF), Werner Myburgh a souligné : « Le retour du rhinocéros permet de présenter Zinave comme une nouvelle destination touristiques passionnante au Mozambique ».
Zinave est aujourd’hui l’unique parc national du Mozambique à héberger tous les « Big Five » de la faune africaine. Dans l’annonce de M. Myburgh, le parc abrite les éléphants, les rhinocéros, les lions, les léopards et les buffles. Les rhinocéros ont été amenés par camion de l’Afrique du Sud à Zinave durant des jours en juin. D’après le PPF, à travers son communiqué, ce parcours est le plus long transfert routier de rhinocéros qui n’a jamais été effectué.
A lire aussi : Soudan : naufrage d’un navire causant la mort de plus de 1 500 moutons noyés dans la mer Rouge
Dans la journée de vendredi, quelques animaux ont été mis en liberté de leur enclos, dénommés « bomas », dans un refuge équipé d’une haute sécurité pour assurer leurs protections des braconniers. Par ailleurs, le chef d’Etat mozambicain, Filipe Nyusi, et son ministre de l’Environnement, Ivete Maibaze, ont répondu présent à la cérémonie d’introduction des animaux. Dans une annonce, M. Maibaze a annoncé : « Des progrès significatifs et notables ont été réalisés dans le réaménagement et dans la réhabilitation de nos parcs nationaux au cours de la dernière décennie ».
Le nouveau défi
Le PPF envisage tout de même de doubler la population de rhinocéros du parc au cours des 3 années à venir, en introduisant encore plus de spécimens blanc et noir. En effet, le rhinocéros blanc est classé étant quasi-menacé par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Alors que son homologue noir est vu comme un animal fortement menacé.
A lire aussi : Afrique du Sud : pollution de l’air ambiant, la ville capitale Johannesburg menacée