Afrique : Le continent le plus touché par le changement climatique
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Des phénomènes climatiques extrêmes dévastateurs
Certains pays sont frappés par des inondations exceptionnelles dues à des pluies torrentielles, tandis que d’autres endurent des sécheresses prolongées et une pénurie d’eau dramatique.
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C’est particulièrement le cas au Malawi, en Zambie et au Zimbabwe, où les récoltes ont été gravement compromises par ces bouleversements. En mai 2024, le phénomène El Niño, particulièrement actif dans la Corne de l’Afrique, a provoqué des précipitations extrêmes en Somalie, entraînant la mort d’au moins sept personnes et la destruction d’infrastructures essentielles. Ces catastrophes résultent en grande partie des émissions polluantes des pays industrialisés, principaux responsables du réchauffement climatique.
Un coût économique et humain insoutenable
Les nations africaines consacrent près de 9 % de leur budget à la lutte contre les catastrophes climatiques. Selon l’Organisation météorologique mondiale (OMM), le coût de l’adaptation en Afrique s’élève entre 30 et 50 milliards de dollars par an. Sans mesures urgentes, l’OMM prévient que d’ici 2023, plus de 118 millions d’Africains pourraient être exposés à des sécheresses, inondations et vagues de chaleur extrêmes. Pourtant, l’Afrique est le continent qui pollue le moins, mais c’est aussi celui qui paie le prix le plus lourd.
Une hausse des températures alarmante sur l’éducation et la sécurité alimentaire
Dans son rapport État du climat en Afrique 2024, l’OMM révèle que la température moyenne du continent a augmenté de 0,86 °C par rapport à la période 1991-2020. L’Afrique du Nord est la région la plus affectée, enregistrant le réchauffement le plus rapide.
En 2024, au moins 242 millions d’élèves dans le monde ont été privés d’école à cause des conditions météorologiques extrêmes, une grande partie se trouvant en Afrique. Outre l’éducation, la hausse des températures aggrave l’insécurité alimentaire, menaçant des millions de vies.
L’Afrique, bien que faible émettrice de CO₂, est la première victime du dérèglement climatique. Une action internationale urgente est nécessaire pour soutenir le continent dans son adaptation et sa résilience face à ces défis sans précédent.
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