Etats-Unis : Trump reçoit cinq présidents africains à la Maison Blanche
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Un déjeuner diplomatique sous tension
D’entrée, le président américain a surpris ses invités en déclarant : « Il y a beaucoup de colère sur votre continent ». Cette rencontre s’inscrit dans la politique de révision des relations États-Unis-Afrique menée par son administration.
Après avoir invité les chefs d’État à s’exprimer individuellement, Trump a visiblement manifesté de l’impatience face à la longueur des interventions. Le président mauritanien Mohamed Ould Ghazouani a ouvert les échanges par des éloges appuyés : « Nous sommes ravis de voir votre engagement pour notre continent ». Ses homologues ouest-africains ont unanimement salué les efforts de paix américains – un contraste frappant avec l’avertissement initial de Trump sur la « colère » africaine.
Investissements et maladresses : les temps forts des échanges
Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a saisi l’occasion pour vanter les opportunités touristiques de son pays, proposant malicieusement à Trump d’inaugurer « un futur terrain de golf à seulement 6h de vol de New York ».
La rencontre a aussi révélé des moments embarrassants : après le discours éloquent du Libérien Joseph Boakai, Trump s’est étonné : « Où avez-vous appris à parler si joliment ? », ajoutant devant l’assemblée : « J’ai des gens ici qui ne parlent pas aussi bien » remarque accueillie par un silence gêné.
En contrepoint, l’article rappelle la promesse non tenue de Joe Biden : s’il avait annoncé une tournée africaine pour 2023, l’ex-président n’a finalement visité l’Angola qu’en décembre 2024, quelques semaines avant la fin de son mandat.
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