Etats-Unis : ‘’Wagner a apporté la mort et la destruction en Afrique », d’après les USA
2 min read
L’alerte de prévention des Etats-Unis
Le porte-parole de la diplomatie des Etats-Unis Matthew Miller, déclare lors d’une interview journalistique « Le message que nous avons transmis à ces pays, en public et en privé par le passé, est qu’à chaque fois que Wagner entre dans un pays, mort et destruction s’ensuivent. »
De même, il complète « Wagner exploite les populations locales, nous les voyons extraire les richesses locales, commettre des violations des droits humains. »
A lire aussi : Afrique du Sud : Insécurité sociale, au moins 3 meurtres toutes les heures
D’un autre côté M. Miller rajoute « Ce qui s’est passé ce week-end renforce les inquiétudes que nous avons exprimées au sujet de l’instabilité que le groupe Wagner apporte avec lui lorsqu’il entre dans un conflit. »
La présence Russe
Les groupes paramilitaires russes sont devenus de plus en plus actifs en Afrique, en particulier au Mali, où la junte emploie ces mercenaires et s’est rangée diplomatiquement du côté de la Russie après la détérioration des relations avec l’ancienne puissance coloniale française.
Début mai, les Nations unies ont accusé l’armée malienne et des militants « étrangers » d’avoir exécuté au moins 500 personnes lors d’une opération anti-jihadiste à Mora en mars 2022. Les Occidentaux, y compris les Américains, étaient convaincus que ces combattants étrangers étaient des membres de Wagner.
Cependant, le chef des affaires étrangères russe Sergueï Lavrov a annoncé lundi que le personnel de Wagner continuerait à « servir d’instructeurs » au Mali et en République Centrafricaine.
L’action Russe
Le chef du groupe Wagner, Evguéni Prigojine, a choqué la Russie en menant une brève mutinerie armée de vendredi soir à samedi soir.
En 24 heures, les forces de Prigojine ont capturé plusieurs bastions militaires dans la ville stratégique de Rostov, au sud-ouest, et ont parcouru des centaines de kilomètres vers Moscou avant que le chef wagnérien ne mette fin à la rébellion en échange du Kremlin et de l’immunité promise à ses sbires.
A lire aussi : Russie : La présidence émet un doute sur la « fin de la Françafrique » malgré les propos de Macron