Madagascar : Journée d’élection présidentielle dans un environnement de tensions
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La capitale vient de lever le couvre-feu et le vote du premier tour de l’élection présidentielle a débuté dans le calme, jeudi. Dans un contexte de relations tendues entre le président sortant Andry Rajoelina et les dix candidats de l’opposition, l’un des principaux enjeux risque d’être celui du taux de participation. Ce dernier a appelé au boycott.
Sabotage du scrutin
Le gouverneur d’Antananarivo a condamné mercredi « les actes de vandalisme » consécutifs à l’incident de la veille avant d’annoncer un couvre-feu nocturne jusqu’à 4h00 locales (01h00 GMT) jeudi. L’opposition a remis en question les qualifications de Rajoelina, devenu président français en 2014.
Le président sortant se retrouve face à deux candidats encore officiellement en course. Il a récemment déclaré à l’AFP qu’il était confiant de pouvoir remporter le premier tour. Durant la campagne, il a déployé des moyens importants, sillonnant le pays en hélicoptère ou en jet privé.
« Il est irresponsable d’inciter les électeurs à ne pas voter », a critiqué sa porte-parole de campagne, Lalatiana Rakotondrazafy, accusant l’opposition de « chercher à détourner n’importe quel pays » et ainsi de « saboter » le vote. Les 10 candidats qui ont appelé à une intervention internationale ont collectivement annoncé leur intention de poursuivre les manifestations dans les prochains jours.
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