Nigeria : Binance dans une affaire louche de blanchiment d’argent et d’évasion fiscale
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Cette décision fait suite à des semaines d’enquête criminelle sur les activités de la plateforme de trading Binance.
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Un circuit de fraude
Au cours d’une audience du tribunal, seul Tigran Gambaryan, un citoyen américain et responsable de la conformité en termes de criminalité financière chez Binance, avait marqué leur présence. Nadeem Anjarwalla, directeur régional de l’entreprise, collègue, est en fuite depuis son évasion de prison fin mars.
Le Nigeria, pays détenant la plus grande économie de crypto-monnaie d’Afrique en matière de volume d’échanges, fait face à des accusations selon lesquelles la plateforme de Binance est utilisée pour le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
Une enquête juridique lourde
Binance et ses dirigeants sont accusés d’opérer sans licence, d’échanger illégalement des devises, d’évasion fiscale et de dissimuler la source de fonds illicites estimés à 35,4 millions de dollars, selon les accusations consultées par l’Associated Press à la Haute Cour fédérale d’Abuja.
De même, l’audience a fait révéler que depuis leur arrestation le 26 février, Gambaryan et Anjarwalla ont accusé les autorités de les avoir illégalement détenus et de confisquer leurs passeports. Rajouter à ce que les médias locaux ont publié que le gouvernement nigérian avait demandé la liste des noms de personnes ayant effectué des échanges sur la plateforme Binance.
Un tribunal d’Abuja a reporté le début du procès au 8 avril après qu’un des avocats de Gambayan a contesté le droit de son client de représenter Binance sans son autorisation.
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