Les États-Unis quitte L’OMS !

Un bras de fer pour retenir le plus grand donateur

L’annonce du président américain de se retirer de cette institution a provoqué une vague d’inquiétude, notamment à Genève, où se trouve le siège de l’OMS.

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Pour la période 2024-2025, les États-Unis représentent le plus grand contributeur de l’OMS, avec une participation estimée à 988 millions de dollars. Ce montant équivaut à 14 % du budget total de l’organisation, qui s’élève à 6,9 milliards de dollars.

Face à cette menace, Michael Ryan, directeur général adjoint de l’organisation, exprime son indignation : « je vous rappelle à tous que le gouvernement des États-Unis ne quitte pas un bâtiment à Genève. Il ne quitte pas un secrétariat à Genève. Il quitte une communauté de nations. C’est essentiellement… c’est essentiellement une rupture avec vous, pas avec moi. Et cela doit être pris en compte par les 193 États membres représentés ici aujourd’hui.»

La santé menacés par ce retrait

Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, est désormais en quête de solutions pour éviter cette perte financière colossale. Il déclare a cet effet : « néanmoins, il sera très important d’investir dans le retour des États-Unis. Et sur ce point, je pense que chacun d’entre vous peut jouer, peut jouer, un rôle.» Le retrait des États-Unis mettrait en péril plusieurs programmes de l’organisation, notamment ceux engagés dans des zones sensibles comme le Moyen-Orient, l’Ukraine et le Soudan.

Un analyste exprime ses craintes quant aux répercussions de cette décision : « La perte de centaines de millions de dollars compromettrait les efforts d’éradication de la poliomyélite et de lutte contre le VIH. » Cette situation est d’autant plus critique que les États-Unis ont également gelé une partie de leur aide au développement, plongeant de nombreux projets de santé publique dans l’incertitude.

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