Mauritanie – Espagne : signature d’accord de lutte contre l’immigration clandestine
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La Mauritanie est un pays de transport pour les migrants potentiels qui tentent d’atteindre l’Europe via l’Espagne.
L’accord sur l’immigration clandestine a été signé mercredi par le ministre mauritanien de l’Intérieur Mohamed Ahmed Ould Mohamed et le ministre espagnol des Affaires étrangères Fernando Grande-Marlaska en visite à Noua depuis mercredi, a rapporté AMI Kerchott.
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L’AMI Kerchott déclare dans son discours sans explication : « Il permettra à la Mauritanie d’obtenir des moyens logistiques et techniques dans le domaine sécuritaire afin de l’aider à faire face aux phénomènes de la migration illégale ». De même, l’accord signé prend aussi compte : « La contrebande et d’autres types de crime organisé ainsi que la formation et l’échange d’expériences dans le domaine de la sécurité ».
Le transit clandestin
Les moyens maritimes, terrestres et aériens fournis par l’Espagne pour lutter contre l’immigration clandestine ont été déployés à Nouadhibou, une cité de pêche du nord-ouest de la Mauritanie, qui est aussi le point de départ des immigrants vers l’Europe.
La Grèce, l’Italie et l’Espagne sont des pays d’entrée clé pour les migrants africains et du Proche-Orient qui cherchent à rejoindre l’Union européenne. Au début de l’année, environ 11 500 migrants ont fait avec succès la traversée vers les îles Canaries depuis l’Afrique, d’après des rapports du gouvernement espagnol arrêtés au 15 septembre.
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