Burundi : 477 prisonniers de Muramvya relâchés pour désengorger les prisons
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La chance d’une « nouvelle vie »
Le chef d’Etat burundais déclare « Cette grâce n’est pas imposée par la loi, car on ne gracie pas un innocent. C’est une opportunité donnée à nos frères et sœurs de changer, de se convertir et de contribuer au développement du Burundi. »
Dans un délai de deux semaines, tous les concernés auront la possibilité de recommencer une nouvelle vie. Par ailleurs, l’Observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques appelle à étendre cette clémence présidentielle aux Burundais vivant en exil.
Grâce politique
Le dirigeant de l’organisaton anti-corruption Olucome, M. Gabriel Rufyiri déclare : « C’est une bonne chose. Cependant, il faudrait aussi que le président prenne des mesures politiques pour encourager les Burundais à rentrer. »
Le pays dispose de onze prisons, dont la population carcérale excède largement les capacités d’accueil.
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