France : Libéré, Kemi Seba toujours sous enquête au risque de 30 ans de prison
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Trente ans de prison
Kémi Séba, de son vrai nom Stellio Gilles Robert Capo Chichi, a été arrêté à Paris le 14 octobre par des agents de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Il a été inculpé pour avoir fourni des renseignements à des puissances étrangères, incité à l’agression et aux hostilités contre la France et violé les droits fondamentaux.
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Kémi Séba a été détenu par la police pendant près de quatre jours à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) à Paris. Il était poursuivi pour renseignement sur des puissances étrangères, accusé d’incitation à l’agression et aux hostilités contre la France et de violation des droits fondamentaux.
Un courage de liberté
Stellio Gilles Robert Capo Chichi était un militant bien connu, notamment pour ses positions sur la politique africaine française et le panafricanisme. Bien qu’il soit libéré, il reste sous surveillance dans le cadre de l’enquête en cours, qui pourrait donner lieu à de nouvelles poursuites judiciaires.
Le militant panafricaniste a été déchu de sa nationalité française le 9 juillet et voyageait, selon son ONG, avec un visa diplomatique, précise dans un communiqué son ONG Panafricanisme Urgence, qui lui permet de voyager au sein de l’espace Schengen. Kemi Seba a accepté sa décision sur les réseaux sociaux, qualifiant d’acte de courage le fait de rendre visite à ses proches âgés et malades.
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