UA : Validation d’un système financière est jugée stable par l’Union Africaine
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Le mécanisme sera hébergé par la Banque africaine de développement (BAD) et vise à prévenir les crises de la dette sur le continent et à renforcer la stabilité économique des pays membres.
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Outils pour prévoir et gérer les crises de la dette
MAFS recevra une notation de crédit lui permettant d’emprunter sur les marchés financiers internationaux. Le fonds permettra aux pays africains d’accéder à des ressources financières en période de difficultés économiques, réduisant ainsi le risque de défaut de paiement.
Le mécanisme, qui doit être lancé en 2022, doit encore être approuvé par les pays participants avant de pouvoir entrer en vigueur. Son objectif principal est de relever les défis croissants posés par l’augmentation des remboursements de la dette, la diminution des recettes publiques et les conséquences économiques du changement climatique.
Participation volontaire et ouverte aux parties prenantes externes
L’adhésion au MAFS est facultative et les pays sont libres de rejoindre ou non l’initiative. En outre, les participants non africains peuvent participer sous certaines conditions, ce qui pourrait renforcer la capacité du FMI à mobiliser des ressources financières.
Vision optimiste : 20 milliards de dollars d’économies d’ici 2035
On estime que le MAFS pourrait permettre à l’Afrique d’économiser jusqu’à 20 milliards de dollars d’ici 2035 en facilitant l’accès à un financement plus abordable et en évitant les coûts élevés des crises financières.
Après l’approbation formelle du sommet de l’UA, la Banque africaine de développement commencera bientôt à rédiger l’accord requis pour la ratification par les États membres. Cette étape marque un tournant décisif pour la gestion de la dette en Afrique et la consolidation d’un cadre financier régional plus solide.
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